Autant l'épisode précédent était prenant et rempli de bonnes intentions, autant celui-ci marque l'irruption d'un manicheisme regrettable et bêtement inutile. Car la scène de viol final, bien que mis en scène de manière intéressante, ne rime et ne sert à rien, seulement à appuyer un peu plus la nature des vilains.

Le point fort est un élément de mise en scène récurrent, avec une composition des plans qui s'efforce d'enfermer chaque personnage dans une bulle bien fermée. La petite fille dans la séquence du viol, le père dans la scène d'ouverture, tous se retrouvent isolés et victime d'une violence sadique.

Ce serait juste et fort si cela ne servait pas à matraquer un message plus que manichéen.

Et c'est le défaut de cet épisode, à savoir donner au chef des bikers une posture de grand méchant en multipliant les scènettes exposant sa cruauté. Une fois suffit, deux fois ça va encore, mais tout un épisode pour juste exposer la méchanceté d'un homme, je ne vois pas l'intérêt.

Moins travaillé, le scénario semble être en roue libre et ne fait que réaffirmer plusieurs éléments vus dans l'épisode 2. Correct sans plus.